Le domaine est installé sur deux terroirs bien différents par leurs expositions et la nature du sol mais distant seulement d’une quinzaine de kilomètre.  

• Le terroir de Vacquerolles est composé de marnes rouges et grises sur bancs calcaires. C’est une combe orientée Est/Ouest, protégée du vent. Étant situé sur la zone de collecte de la fontaine de Nîmes, il permet aux vignes de ne pas souffrir de la sécheresse en été. C’est un terroir pour de beaux rouges riches et profonds avec une belle élégance. 

• Le Terroir de la Vallée de Robiac est situé en plein cœur du massif des Lens, dans un écrin de verdure de 9 000 hectares. C’est une vallée orientée Nord/Sud, exposée au vent, fraîche. C’est un terroir propice à une belle expression de vin blanc et de rouge fruité et gourmand. 

Le climat est principalement méditerranéen avec des étés chauds, des hivers doux et un ensoleillement important. Toutefois, l’influence rhodanienne d’un côté et cévenole de l’autre tend à rafraîchir notre terroir.

Pour obtenir de beaux raisins sains et équilibrés, il faut respecter son environnement et ses vignes. Pour cela, j’allie culture Biologique, Biodynamique et Agroforesterie. Je cherche à diversifier la faune et la flore locale pour me prémunir des différents ravageurs de la vigne. 

Je privilégie le travail manuel à la bonne période. Je contrôle l’enherbement par le labour, la tonte ou le semis de méteil. J’entretien et crée les haies viticoles autour des parcelles. Les traitements sont réduits au minimum.

Les vendanges sont manuelles et triées à la vigne, puis le pressurage est lent afin de garantir la qualité du vin. J’utilise la gravité dès que possible notamment pour l’encuvage des rouges. La durée des macérations varie en fonction des cuvées, avec remontage et peu de pigeage. 

Pour arrondir et bonifier le vin après fermentation, je les élève en foudre ou en cuve béton pendant 6 mois pour les vins d’été à boire sur le fruit et de 12 à 24 mois pour les vins de garde, plus complexe ou je vais privilégier les futs et les amphores. 

En cave, je travaille le plus naturellement possible, en n'utilisant qu'un minimum de sulfites pour protéger mon vin.